Les termites avancent en silence, sans laisser de traces visibles à première vue. Quand leur présence devient visible, les dommages sont souvent déjà là : poutres affaiblies, sols attaqués, ossature compromise… En silence, les insectes xylophages peuvent détériorer lourdement un logement en quelques années. Le diagnostic termites n’est donc pas une formalité : c’est une mesure de prudence, imposée par la loi dans les zones déclarées à risque. Ce contrôle est requis avant toute vente si le bien se trouve dans une commune couverte par un arrêté préfectoral relatif à la présence de termites.
L’examen concerne les parties visibles et accessibles du bâtiment : bois, planchers, poutres, plinthes, voire jardin ou dépendances. La validité du diagnostic est de six mois — une durée volontairement courte, car une colonie peut s’installer rapidement. Mieux vaut donc disposer d’un état à jour au moment de la transaction. En cas de présence avérée, des actions doivent être engagées sans délai pour éradiquer l’infestation et protéger le bâti. Ce diagnostic repose avant tout sur l’attention aux détails, la connaissance des matériaux et l’expérience du terrain. Il permet de sécuriser la vente et d’éviter à l’acheteur de découvrir trop tard des travaux lourds à engager